A compter du 7 novembre 2017, le Protocole de Madrid accueillera officiellement son 99ème membre : la Thaïlande, soulignant ainsi au passage l’importance que représente ce système international de dépôt et d’enregistrement des marques.
En vigueur depuis avril 1996, le Protocole de Madrid est un traité administré par le Bureau international de l’Office Mondial de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Il a été ratifié par de nombreux pays et à ce jour, il permet la protection des marques dans 99 États membres.
L’émergence d’une nécessité de centraliser les demandes d’enregistrement à l’international s’inscrit dans l’évolution des échanges commerciaux et de la mondialisation. Afin d’acquérir une attractivité certaine, l’Union de Madrid n’a cessé d’évoluer afin de se conformer aux spécificités qui ont pu naître au cours du siècle dernier avant de fonder le Protocole de Madrid que l’on connait à l’heure actuelle et sur lequel repose en grande partie le système international de demande d’enregistrement de marques. Simplicité et économie sont les facteurs décisifs qui ont convaincu 99 États d’y adhérer.
Son expansion et son succès sont notamment dus à la simplicité de la demande d’enregistrement. En effet, il suffit de déposer une seule demande internationale dans un office national ou régional de la propriété intellectuelle d’un membre du système de Madrid et de ne payer qu’une seule série de taxe pour déposer dans les pays désignés.
Désormais, les entreprises et les propriétaires de droits de marque pourront facilement déposer leurs marques en Thaïlande, marché en pleine mouvance surtout depuis le vote d’un amendement favorable et bienvenu dans le domaine de la propriété intellectuelle.
C’est l’occasion de repenser les stratégies de protection, spécialement en Asie, dans des pays à fort potentiel comme la Thaïlande, la Chine, le Cambodge, le Vietnam ou encore récemment le Brunei.